Football : Stade Lavallois MFC - US Boulogne OC (avant-match)

Publié le par Neibaf Levuahc

 

Attaquer ? Oui. Mais attaquer juste !

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By Fabien CHAUVEL

 

 

Après le match nul contre Tours (2-2), les Lavallois se devaient de faire un résultat à Châteauroux, concurrent direct pour le maintien, pour bonifier ce nul à domicile. Mais comme d’habitude, les Mayennais ont produit du jeu, ont été beau à voir, surtout en première période, se sont créés des occasions, etc., etc. Mais comme d’habitude, ils ont été incapable de pousser ce foutu ballon au fond des filets de Fernandez. Résultat, une défaite (0-1), et des relégables toujours aussi proches derrière. Il faut réagir à domicile et renouer avec la victoire. Chose compliqué vu la teneur de l’adversaire : Boulogne-sur-Mer.

Lorsque le club de Boulogne accède en Ligue 1 pour la première fois de son histoire la saison passée, tout le monde sait pertinemment que la marche est très haute. Il ne faut pas oublier que trois années auparavant, les Boulonnais n'évoluaient encore qu'en National. Autant dire que la saison fut longue et difficile pour des Boulonnais volontaires, mais limités. Aussi, la relégation de Ligue 1 ne fut pas vécu comme un traumatisme, car presque attendue. Le club en a profité pour se frotter à de grosses équipes de Ligue 1, découvrir l'élite. Ainsi, cela lui a permis de se structurer et d'aborder l'avenir avec confiance. C'est donc avec beaucoup d'ambition que Boulogne aborda ce championnat de Ligue 2. Les Nordistes s'avèrent compliqués à jouer, du fzit de leur bloc collectif compact et solide, réduisant les espaces à leurs adversaires. Il faut ainsi attendre la 14° journée pour qu'ils connaissent leur premier échec de la saison, à Tours (0-2). Insuffisant cependant pour jouer réellement les premiers rôles. En effet, Boulogne n'est pas l'équipe la plus séduisante à voir. Elle collectionne les résultats nuls, et n'avancent pas au classement. Et quand la machine se met à avoir pas mal de soucis au mois de novembre et décembre avec seulement 4 points pris en six matchs, la crise pointe le bout de son nez quand la neige recouvre nos bitumes. Le président du club décide alors de se séparer de son entraîneur Laurent Guyot. Le choc psychologique et un nouveau souffle sont espérer. Son successeur ? Michel Estevan, l'entraîneur qui avait mené Arles-Avignon en Ligue 1. Alors y a t-il eu un effet Estevan ? Si les joueurs de Boulogne avouent ne pas avoir connu trop de changements au niveau tactique, ils sont par contre unanimes pour affirmer que c'est dans l'approche des rencontres et du discours tenu que le déclic est intervenu. Le résultat est sans appel. En 2011, en championnat, cinq matchs et cinq victoires. Il y a bien sur eu cette élimination surprise en seizièmes de finale de la Coupe de France face à Drancy (CFA). Mais je doute que la Coupe était un objectif essentiel. Alors... Après avoir terminé le classement bien en deçà des attentes au soir de la fin de la phase aller, le club est aujourd'hui sur le podium à seulement trois points du leader manceau. C'est donc une formation en forme olympique et en pleine confiance qui se déplace en Mayenne. Sans oublier le fait que les Nordistes possèdent la meilleure défense de Ligue 2. Autant de statistiques qui peuvent contrebalancer l'invincibilité lavalloise à LeBasser.

 

"Le football, c'est comme avec les filles..." 

 

Côté lavallois, le constat est toujours le même. Et c'est cela qui rend la saison plus qu'agaçante.  En déplacement à Châteauroux la semaine dernière, les Tangos ont une nouvelle fois... perdu ! Gagné. Toujours zéro victoire à l'extérieur et ça devient vraiment préoccupant. Une nouvelle fois, ils ont proposé du jeu, ont eu des occasions par Nabab et surtout Genest qui loupe deux face à face. Mais... Pieds carrés merde ! Puis Gonçalves et Belaud qui trouve la barre. Bref', à ce jeu, on se fait toujours avoir. Résultat, Baby est venu se placer pour crucifier Balijon. Et une nouvelle défaite dans l'escarcelle (0-1). Comme le dit Philippe Hinschberger, "le football, c'est comme avec les filles. Quand on laisse passer sa chance, on est pas sûr de la retrouver plus tard." Tellement vrai. Et j'en sais quelque chose...

Une phrase qui pourrait devenir la devise du Stade Lavallois à l'extérieur. La question se pose. Comment les Mayennais peuvent-ils être si performants, solidaires et cohérents à domicile, et perdre tout leur moyen à l'extérieur ? Moi-même j'essaye d'y répondre. Je pourrais faire un thèse. Mais si explication il y avait, le coach et le staff du club l'auraient certainement trouvé. Et auraient réglé le problème. Alors... Alors, il faut faire avec et jouer avec un surcroît de pression à domicile. En somme, il faut faire avec "notre parcours à l'extérieur pitoyable" pour reprendre les termes du coach Tango. Depuis le début de saison, cela a plutôt bien fonctionné, puisque la seule statistique encoruageante pour Laval, c'est son invincibilité à domicile. Peu de clubs professionnels peuvent s'en vanter. Faites vos recherches pour voir, si vous ne me croyez pas... Maintenant, il ne faut pas se leurrer et se méfier de toujours se cacher derrière cette performance. Parce que si on regarde d'autres chiffres, Laval-Boulogne, c'est la pire attaque de Ligue 2 contre la meilleure défense du championnat. Autant dire que ça plaide pas pour nous... Comme le disait très justement Arnaud Balijon, "Boulogne, c'est solide et chirurgical devant le but." La vigilance doit être de mise. Tout en espérant que Jérôme Lebouc sera encore dans le coup. Comme le révélait L'Equipe, Lebouc pèse 78% des buts mayennais. 9 buts et 5 passes décisives, soit 14 sur les 18 buts marqués. Plus qu'une dépendance, il est indispensable. Sans lui, Laval ne tourne plus, n'y arrive pas. Et les adversaires le savent de plus en plus... Et puis, entre un Genest ou un Makiese, et un Thil, il ne faut pas se leurrer. Les Nordistes ont un buteur. Pas leur adversaire. Ce qui pourrait jouer grandement sur la physionomie du match. A moins que l'arbitre ne ressort un carton rouge comme contre Vannes et que Gimbert claque enfin des buts. Mais là, j'irais mettre un cierge à l"église de Saint-Georges-de-Buttavent et le Nord Mayenne sera bitumé. Rêvons...

 

 

Le Groupe Lavallois : Balijon, Pichot – Belaud, Chapuis, Talmont, Rose, Coué – Losilla, Zola, Gonçalves, Mendy, Khiter – Genest, Gimbert, Lebouc, Makiese.

 

Mon Onze de Départ : Balijon – Belaud, Rose, Talmont, Coué – Khiter, Losilla, Zola, Genest – Lebouc, Gimbert.

 

Mon pronostic : Même si Laval garde sa forteresse de LeBasser imprenable, la situation semble de plus en plus compliqué. Surtout quand on reçoit la meilleure équipe de Ligue 2 depuis le début de 2011, avec cinq victoires pour autant de matchs. Boulogne possède une défense de fer, alors que Laval a une attaque en carton, où Lebouc représente 78% de ses buts. Plus la saison avance, plus l’équation semble insolvable. Les Mayennais n’ont plus qu’à s’appuyer sur leur force à domicile pour ne pas sombrer. Sachant que Boulogne fut longtemps le roi du nul. 1-1. En espérant…

 

Le + musical : Pour égayer ce pronostic peu réjouissant, un peu de musique ne peut pas faire de mal. Elle ne ait même jamais de mal. Elle adoucit les mœurs. C’est encore mieux. Depuis un certain temps, je vous propose pas mal de double. Alors reviendrais-je aujourd’hui sur le principe d’antan ? Et bien… Suspens insoutenable… Ta ta ta ta ta… Poum Poum Poum… Non. Minable. Encore un double. Pour vous et me faire plaisir. D’abord une musique mélancolique, douce, presque déprimante. Mika, avec “Over my Shoulder”. Puis je passe à quelque chose de plus jeune. Plus neuf. Plus jolie aussi. Ladylike Lily avec “Pearl and Potatoes”. Une vraie découverte folk que je kiffe en soit.

 

 

 

Publié dans Football

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