Football : Stade Lavallois - Grenoble F38 (avant-match)

Publié le par Neibaf Levuahc

 

Redonnez-moi le moral !

 

 

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By Fabien CHAUVEL

 

 

 

Le championnat de Ligue 2 avait fait relâche la semaine passée. Un temps mort qui faisait suite à une contre-performance sur le terrain du voisin angevin. Au delà du résultat (0-2), c'est la façon dont les Tangos ont laissé filer le match. Aucune envie, aucune niac et une défaite Ô combien logique face à l'ennemi juré. Pour ne pas couper avec le football pendant la trêve internationale, Philippe Hinschberger a accepté de réaliser une rencontre amicale contre La Vitréenne, le club de Guigui Mauricio notamment. Après un succès qui a fait du bien dans les têtes (1-0, grâce à Jacuzzi), il faut retrouver le bon vieux train-train de la Ligue 2, au décor beaucoup moins réjouissant que la météo de ces derniers jours. A défaut de rester toujours aussi stérile devant le but, il serait intéressant de ne pas s'en prendre. Un bon résultat est donc attendu avec la réception à domicile d'un ancien pensionnaire de Ligue 1 en difficulté, Grenoble.

Lorsque le club de Grenoble décrocha son ticket pour la Ligue 1 à l'issue de la saison 2007/2008, c'est avec une certaine réserve que les différents observateurs du football accueillait cette nouvelle. Pourtant, le club réalise une belle saison au sein de l'Élite en terminant à la 13e place avec des ambitions pour l'avenir. Ambitions trop gourmandes au vue des infrastrcutures et surtout du manque d'investissement des Japonais qui tiennent le club et qui le lâchent désormais. Malheureusement pour eux, ce qui devait arriver arriva. La saison dernière a viré au cauchemard pour les Grenoblois. Enchainant 11 défaites lors des 11 premières rencontres disputées en championnat, le club s'est donné un handicap beaucoup trop difficile à combler pour espérer se maintenir en Ligue 1. Tout comme Arles-Avignon cette saison... Comme bien souvent en cas de relégation, le club a du faire face aux départs de quelques uns de ses meilleurs éléments durant l'intersaison. On pense ainsi à Ljuboja (Nice), Battles (St-Etienne) ou Matsui (Tom Tomsk (Russie)) pour n'en citer que quelques uns. Pour autant, avec les renforts de joueurs comme Abardonado, Johansen, Lasimant ou Mandrichi, les Grenoblois se sont donnés les moyens pour retrouver au plus vite la Ligue 1. Le président japonais Masami Ochiai était ainsi annoncé, en début de saison, comme un postulant au retour immédiat à l'étage supérieur. Mais les Grenoblois peinent à trouver le bon rythme... La faute à un manque d'intérêt du président et des financeurs du club grenoblois. Car il ne faut pas oublier qu'à un poil de cul près, c'était en National que les Isérois végéteraient, la DNCG ayant mis un point noir sur le club et son très beau stade des Alpes. Tout d'abord éliminés à domicile en Coupe de la Ligue par Guingamp (National), qui a ensuite éliminer Rennes (tout de même !), le club va remporter son premier match en championnat face au Havre puis, c'est le trou noir avec une série de quatre défaites consécutives et aucun but inscrit qui plonge le club à la peu enviable place de lanterne rouge du championnat. Une situation à laquelle Mecha Bazdarevic, l'entraineur talentueux grenoblois depuis trois saisons ne résistera pas. C'est Yvon Pouliquen qui prend alors les rênes de l'équipe avec pour mission de redresser rapidement la pente. Et le déclic semble fonctionner avec un succès important sur le terrain de Istres. Malheureusement, l'embellie s'arrête ici puisque Grenoble reste sur trois défaites consécutives dont deux à la maison. Avec ce déplacement en Mayenne, les Grenoblois débute une série de trois rencontres qui les verra affronter des formations se situant en bas de tableau. L'opportunité est donc belle pour cette équipe à l'effectif de qualité de s'extraire de cette zone dangereuse dans laquelle on imaginait pas forcément les trouver. Une situation comptable assez difficile à expliquer puisque le club compte de très bons éléments sur toute les lignes. Mais quand la mayonnaise ne prend pas... Les Lavallois devront tout de même se méfier.

 

Oublier la manière et gagner

 

C'est un adversaire nouveau que les Tangos vont accueillir ce vendredi soir. Il faut en effet remonter à saison 2005-2006 pour retrouver trace d'un déplacement isérois en terre mayennaise avec un petit nul 0-0. Mais dans l'ensemble, le stade Francis LeBasser réussit plutôt mal aux joueurs de l'Est avec seulement une victoire en cinq confrontations. C'était le 13 avril 2002 (1-2). Par la suite, Laval a enchaîné trois succès et deux nuls. Les Grenoblois réussissent donc plutôt bien aux Lavallois. Ce n'est pas pour autant que la tâche s'annonce facile. Malgré leur victoire en amical contre La Vitréenne, les Lavallois sont au plus mal, tout comme leur adversaire du soir. Les attaquants restent improductifs et Arnaud Balijon est trop souvent livré à lui-même. Une équation qui ne peut trouver comme solution qu'une défaite et un zéro pointé à la clé. Alors comment s'en sortir dans ce match important pour le maintien ? Telle est la question que doit se poser Philippe Hinschberger. "Il est important de tout mettre en oeuvre, à l'instar de ce que l'on a réalisé lors de nos derniers matchs à domicile, où l'on avait eu pléthore d'occasions." Le problème restera de concrétiser. Car une défaite vendredi soir permettrait à l'adversaire grenoblois de passer devant le club de Philippe Jan et d'installer de plus en plus Laval dans les sables mouvants du bas de tableau de la Ligue 2, qui mènent trop souvent au National. Et le National, on en a assez bavé ! Quitte à laisser tomber le beau jeu, il faut marquer et gagner. Quelque soit la manière. Un peu comme Alex Dupont à Brest, il faut laiser de côté le beau jeu pour engranger les résultats. Après, on pourra revenir sur une certaine physionomie et philosophie de jeu. Mais s'il vous plaît, amis Tangos, gagnez. Juste histoire de me redonner le moral dans cette situation morose...
 
 
Le Groupe Lavallois : Balijon - Chapuis, Talmont, Perrot, Puig - Losilla, Belaud, Levrat, Créhin, Mendy, Khiter - Genest, Lebouc, Makiese, Gimbert, Jacuzzi.
 
Mon Onze de Départ : Balijon - Perrot, Puig, Chapuis, Talmont - Khiter, Losilla, Levrat, Créhin - Lebouc, Gimbert.
 
Mon pronostic : C'est quand on est au fond du trou qu'on peut plus aller plus bas. Alors j'ai envie d'y croire. Au moins une fois, surtout dans ces moments délicats de vie. J'ai envie de prendre du plaisir, de voir mon équipe gagnée et de rentrer chez moi en R19 le sourire aux lèvres, la musique dans les oreilles avec cette joie du supporter après une victoire et un litre de bière. J'y crois d'autant plus que Grenoble va plus mal que nous. Un petit 1-0, même tout cramoisi, me suffirait amplement. Ce n'est peut-être pas objectif. Certes. Mais merde, laissez moi rêver. L'espoir fait vivre.
 
Le + musical : J'innove. Au gré de mon envie, je vous propose un morceau de musique que j'accroche en ce moment. La musique adoucit les moeurs. Et fera gagner le Stade. Qui sait. Money for Nothing de Dire Straits.
 
 

Publié dans Football

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